25e Anniversaire de Disneyland Paris: La prĂ©sidente d’Euro Disney Catherine Powell rencontre les fans.

25e Anniversaire de Disneyland Paris: La prĂ©sidente d’Euro Disney Catherine Powell rencontre les fans.

Samedi, en dĂ©but d’aprĂšs-midi, nos hĂŽtes nous ont appris qu’une surprise nous attendait au Salon Mickey : Catherine Powell avait dĂ©cidĂ© de prendre le temps de rencontrer notre groupe. La discussion a durĂ© une vingtaine de minutes, avec des questions de plusieurs sites français et internationaux, dont ED92.

Quel est selon vous le rĂŽle de la communautĂ© de bloggeurs et vloggeurs de Disneyland Paris ?

De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, les mĂ©dias sociaux sont incroyablement importants, surtout avec un produit comme Disney, qui a des fans et des invitĂ©s qui sont si passionnĂ©s. Il est trĂšs important d’avoir une plateforme oĂč chacun peut partager son avis, ce qu’ils ont entendu et ce qu’ils veulent.

D’aprĂšs ce que j’ai pu voir, la communautĂ© est une des meilleures ambassadrices, et il est important d’avoir des opinions authentiques. En tant que parc Ă  thĂšme, les relations avec nos invitĂ©s, qui sont nos fans, sont importantes. C’est aussi un moyen pour nous, dans les limites du possible, d’écouter. J’ai gardĂ© mon compte Twitter parce que j’aime voir ce que les gens pensent, que ce soit en bien ou en mal.

Et c’est aussi important pour nos fans, parce que vous donnez des informations et ils peuvent comme ça apprendre beaucoup de choses sur les parcs.

Le 25Ăšme Anniversaire est ressenti comme la renaissance de Disneyland Paris. Le parc est de nouveau « Ă©tincelant Â». Quelle est votre impression personnelle du 25Ăšme anniversaire, et votre souhait ?

Le parc est de toute beautĂ©, vraiment Ă©tincelant. Tout cela aprĂšs plus de deux ans de rĂ©novations. Mon prĂ©dĂ©cesseur les avait commencĂ©es : Tom Wolber Ă©tait le plus grand supporteur des investissements qui Ă©taient nĂ©cessaires auprĂšs de nos partenaires AmĂ©ricains. Et pas uniquement parce que le Parc en avait besoin mais aussi parce que l’on voulait que le Parc soit Ă  son meilleur niveau pour le 25Ăšme anniversaire.

Nous sommes maintenant Ă  ce niveau et on ressent bien que le parc est revenu Ă  un Ă©tat dans lequel il n’avait pas Ă©tĂ© depuis plusieurs annĂ©es, parce que nous n’avions pas la possibilitĂ© d’investir. Pour nous, c’est un grand pas dans la direction de lĂ  oĂč il doit ĂȘtre.

La conjoncture est difficile, donc c’est fantastique d’avoir un endroit qui reprĂ©sente la Magie. On le ressent avec les Cast Members. Ils sourient et ils sont fiers. Je suis trĂšs fiĂšre qu’à la rĂ©ouverture d’une attraction, on voit la qualitĂ©, on sent vraiment qu’on est de retour.

Quelles sont vos ambitions pour le futur ?

De continuer sur notre lancĂ©e et de continuer Ă  faire participer les Cast Members, leur donner l’attention dont ils ont besoin, dans le sens oĂč nous voulons les aider Ă  faire leur travail du mieux possible.

Souvent les restrictions budgĂ©taires ont Ă©tĂ© faites au dĂ©triment de nos Cast Members, parce que nous protĂ©gions l’expĂ©rience des invitĂ©s, mais pour moi se sont aussi eux qui crĂ©ent l’expĂ©rience des invitĂ©s. Nous avons rĂ©novĂ© le Parc, ils sont maintenant notre prioritĂ©. Ils sont la diffĂ©rence Disney.

Vous avez travaillĂ© au Royaume Uni et en Australie pour la Walt Disney Company, mais ici Ă  Paris vous ĂȘtes nouvelle. Quel a Ă©tĂ© votre ressenti lors de la dĂ©couverte des parcs et les rencontres avec les Cast Members ?

Ce fut vraiment une dĂ©couverte. Je n’aurais jamais pu imaginer cela. J’ai passĂ© dix annĂ©es Ă  travailler chez Disney Ă  Londres dans la distribution des mĂ©dias – la vente de tous les produits numĂ©riques de Disney – les films, programmes TV, chaines, jeux, applications
 Ă  nos partenaires comme Sky, Google, Canal+
 Donc j’étais dans un univers complĂštement numĂ©rique.

Par la suite, je suis allĂ©e en Australie et j’ai travaillĂ© sur toutes les autres catĂ©gories de business, sauf les Parcs. On a travaillĂ© sur les spectacles, la distribution des films et leur marketing, les produits dĂ©rivĂ©s, le Retail, les sites web
 la piĂšce manquante Ă©tait les Parcs. Nous avons fait beaucoup d’efforts lĂ -bas pour rendre la marque Disney plus pertinente auprĂšs des Australiens. Les Australiens adorent Disney, mais ils considĂšrent cette marque comme une marque AmĂ©ricaine, alors j’ai essayĂ© de leur faire ressentir que c’était aussi la leur.

Ici dans les Parcs, c’est lĂ  oĂč la magie prend vie. On entend ça tout le temps, mais c’est vrai ! Vous le voyez et cela vous donne une rĂ©action Ă©motionnelle comme aucune autre. Il ne faut pas sous-estimer le rĂŽle des Parcs pour faire prendre vie Ă  la marque. J’ai travaillĂ© avec toutes les autres catĂ©gories, j’ai vu les films merveilleux que nous distribuons, Disney Channel et ses stars, les produits que l’on crĂ©Ă© pour Disney Store
 et vous voyez comment tout cela touche les consommateurs.. mais ce n’est rien par rapport Ă  ça.

J’étais au Disneyland Hotel plus tĂŽt, avec Bob Chapek (Chairman, Walt Disney Parks and Resorts), et tout Ă  coup, La Belle au Bois Dormant a descendu les escaliers avec deux petites princesses ; notre princesse tenait la main des deux petites filles. Cela n’arrive nulle part ailleurs. C’est formidable !

Est-ce que le fait que vous soyez une femme a la tĂȘte d’Euro Disney change quelque chose pour l’image de la sociĂ©tĂ© ?

Je pense que le rĂŽle est le rĂŽle, que ce soit pour un homme ou une femme. Le fait que je sois une femme touche beaucoup de femmes qui travaillent Ă  Euro Disney. 48% de nos Cast Members sont des femmes et d’avoir une femme a la tĂȘte de la sociĂ©tĂ© est important Ă  leurs yeux. J’ai reçu beaucoup de messages Ă  ce sujet, je le prend trĂšs au sĂ©rieux.

Il est important d’ĂȘtre un bon « role model Â», de montrer qu’une femme peut rĂ©ussir et prendre des risques. Que ce soit pour une femme ou un homme, ce qui est surtout important c’est de comprendre la marque.

Est-ce que le gage de confiance de François Hollande et du gouvernement Français est important Ă  vos yeux ?

Absolument, parce que notre relation avec le gouvernement est devenue meilleure. Les liens entre nous et les partenaires publics sont trĂšs forts.

Il y a beaucoup de choses que les gens ne voient pas, Ă  travers la convention, Ă  travers les autoritĂ©s locales, Ă  travers les investissements au Val d’Europe avec nos partenaires. Nous avons le mĂȘme but. La visite du PrĂ©sident de la RĂ©publique pour montrer son soutien devant la presse, mais surtout devant les Cast Members, Ă©tait formidable. Une trĂšs belle rĂ©ussite pour nos Ă©quipes.

Nous devons travailler main dans la main avec le tourisme Français et Parisien : nous avons, par exemple, une nouvelle campagne entre Disneyland et Paris. Pour moi, c’est une belle fin aux 25 premiĂšres annĂ©es et un bon dĂ©but des annĂ©es futures.

Être Ă  la tĂȘte d’un Parc Disney est nouveau pour vous, est-ce que vous discutez avec vos homologues des Parcs Disney dans le monde ?

On est constamment en contact. Je parle avec Philippe Gas (General Manager, Shanghai Disney Resort et ancien PrĂ©sident d’Euro Disney), avec le PrĂ©sident de Walt Disney World, George Kalogridis, qui Ă©tait ici rĂ©cemment, et beaucoup d’autres personnes.

On discute de ce qui est diffĂ©rent, de ce que nous avons en commun, et aussi de la façon dont ils ont cĂ©lĂ©brĂ© les anniversaires, parce que c’est un moment trĂšs important pour le Parc. Il y a tellement de gens aux Etats-Unis qui ont travaillĂ© Ă  Paris, ils ont beaucoup de conseils pour moi.

Nous tenons Ă  remercier Ă  nouveau Catherine Powell d’avoir pris le temps et l’initiative de nous rencontrer, ainsi que les Ă©quipes des relations fans de Disneyland Paris qui ont organisĂ© cette rencontre merveilleuse. Catherine fut d’une grande gentillesse et franchise avec nous tous et nous avons hĂąte de dĂ©couvrir le futur qu’elle prĂ©pare pour Disneyland Paris.

Kinai
Disney et moi, c’est une longue histoire d’amour. Je suis tombĂ© dedans petit, et je n’en suis jamais ressorti. Du cinĂ©ma aux parcs d’attractions, en passant par l’histoire de Walt Disney Company, jusqu’aux BD, tout me passionne.