À partir du 10 janvier, avec Disney Tales of Magic, la magie des histoires Disney illuminera non seulement le Château de la Belle au Bois Dormant mais également – et ce pour la toute première fois à Disneyland Paris – Main Street, U.S.A. Pour réussir ce véritable tour de force technologique, les équipes de la destination ont rivalisé d’excellence et de créativité afin de rassembler comme jamais auparavant projections de dernière génération, lasers, pyrotechnie, fontaines et drones.
Mais Disney Tales of Magic, c’est aussi une histoire de passion et d’émotions que partagent avec nous le Directeur Créatif du spectacle Tim Lutkin et Morgane Keesling, Senior Manager Développement Créatif.
Tim Lutkin : En fait, j’ai une longue expĂ©rience du spectacle en gĂ©nĂ©ral. DĂ©jĂ , au lycĂ©e, je montais des pièces de théâtre avec des amis. Nous construisions les dĂ©cors ensemble et je dirigeais la troupe. Plus tard, quand j’ai Ă©tudiĂ© le design lumière, j’ai rĂ©alisĂ© Ă quel point il est important de connaĂ®tre tous les corps de mĂ©tiers impliquĂ©s dans la crĂ©ation d’un spectacle. C’est ce que je fais depuis des annĂ©es sur des productions comme L’OdyssĂ©e de Pi ou Retour vers le Futur à Broadway et Ă Londres. Alors, quand Dana Harrel, Directrice ExĂ©cutive Entertainment Ă Disneyland Paris, m’a demandĂ© de proposer un concept pour Disney Tales of Magic, je me suis senti Ă la fois très honorĂ© et totalement Ă ma place pour trouver une idĂ©e qui implique tous les corps de mĂ©tiers Ă l’œuvre dans un spectacle nocturne de cette dimension.Â
Morgane Keesling : Je suis originaire de Californie, mais j’ai grandi entre la France et les États-Unis car une partie de ma famille habite ici. C’est ainsi que j’ai dĂ©couvert Disneyland Paris avant Disneyland Resort ! L’un de mes premiers souvenirs, c’est Le Château de la Belle au Bois Dormant revisitĂ© en « Château Fou » en hommage au Bossu de Notre-Dame, pour le 5e anniversaire du parc. Je me suis dit que faire des choses comme cela devait ĂŞtre le plus beau mĂ©tier du monde ! Ma première expĂ©rience chez Disney remonte Ă 2015 comme illustratrice parce que j’avais la capacitĂ© de dessiner dans le style des artistes qui ont travaillĂ© sur les premiers Grands Classiques. Puis les choses ont Ă©voluĂ© et je me suis intĂ©ressĂ©e Ă la conception d’attraction, au media design, au mapping ou encore aux Audio-Animatronics. J’adore collaborer avec d’autres crĂ©atifs et imaginer des choses incroyables pour les familles. Disneyland Paris est toujours restĂ© un but, mais cela me semblait très lointain. Et puis, quand j’ai vu qu’un poste se libĂ©rait, je me suis dit, comme Tiana, « Le succès ne dĂ©pend que de toi. » C’est ainsi que j’ai rejoint Disneyland Paris en janvier dernier, et que j’ai fait la connaissance de Tim.Â
MK : Tim est l’une des premières personnes que j’ai rencontrĂ©es en arrivant ici. Nous sommes tous les deux des fous de Disney et cela nous a immĂ©diatement rapprochĂ©s. Il a partagĂ© avec moi sa vision du spectacle et j’ai Ă©tĂ© enthousiasmĂ©e. Nous avons alors Ă©changĂ© sur les diffĂ©rentes directions qu’il Ă©tait possible d’explorer, les choix artistiques, les styles visuels… C’est ainsi que j’ai Ă©tĂ© impliquĂ©e dans ce projet, au fil de conversations artistiques que nous avons eues ensemble, et que j’ai pu participer aux diffĂ©rentes Ă©tapes de la rĂ©alisation du projet, des rĂ©pĂ©titions Ă l’enregistrement de la musique. J’ai apportĂ© mon propre regard, mais je dois surtout rendre hommage Ă Tim qui a imaginĂ© cette histoire incroyable qui associe pour la première fois Ă Disneyland Paris, Le Château de la Belle au Bois Dormant et Main Street, U.S.A.Â
TL : Quand on m’a demandĂ© de crĂ©er un nouveau spectacle nocturne pour Disneyland Paris, j’ai beaucoup rĂ©flĂ©chi sur l’histoire que je pouvais raconter et les personnages que nous pouvions Ă©voquer pour crĂ©er un arc narratif Ă la fois Ă©mouvant et cohĂ©rent. Notre spectacle prend place dans le Parc Disneyland et il fallait respecter son identitĂ© propre. Je voulais que se dĂ©gage de ce spectacle un sentiment Ă la fois sincère et chaleureux pour parachever une journĂ©e dĂ©jĂ riche en Ă©motions.Â
Je me suis dit qu’il fallait commencer par quelque chose de dĂ©licat pour ensuite aller crescendo. J’ai alors cherchĂ© ce que signifiait le mot « magie » pour Disney aujourd’hui. Quand Mickey a fait ses dĂ©buts dans des cartoons, l’attention Ă©tait davantage portĂ©e sur la comĂ©die, l’humour, ainsi que ses liens avec Minnie. Puis, quand Walt s’est lancĂ© dans les longs-mĂ©trages d’animation comme Blanche-Neige et les Sept Nains ou Cendrillon, la magie est devenue une rĂ©alitĂ©. Disney est devenu synonyme de magie et chaque nouveau long-mĂ©trage sonnait comme un rendez-vous avec cette magie. C’est cette histoire que j’ai voulu raconter et partager avec les visiteurs.Â
TL :  Le prologue de Disney Tales of Magic est un hommage à la magie visuelle que Walt Disney a amenée au cinéma et dans nos foyers avec Pinocchio (1940), Cendrillon (1950) et finalement Mary Poppins en 1964.
Puis, Ă partir de la fin des annĂ©es 1980, la magie est devenue un sentiment. Comme on l’explique dans le spectacle, la magie peut naĂ®tre d’une baguette de fĂ©e, d’une Ă©toile ou encore d’une formule comme « Bibbidi-Bobbidi-Boo », mais elle ne se voit pas qu’avec les yeux. Parfois, elle rĂ©side dans ce que nous ressentons Ă l’intĂ©rieur. En 1989, Ariel a commencĂ© Ă chanter ses espoirs et ses rĂŞves et c’est ce sentiment qui la pousse Ă suivre sa propre voie. Ce sera ensuite le cas pour Quasimodo et Mulan, et c’est ce que je voulais transmettre : ce sentiment de magie qui se dĂ©gage des aventures que vont vivre ces personnages vers l’accomplissement de leur destin.Â
TL : C’est la magie de l’amitiĂ©, celle qui l’unit Ă Lilo, et c’est aussi le cĹ“ur de l’univers de Toy Story, que l’on retrouve dans le tableau suivant. C’est un moment plus lĂ©ger, Ă la fois drĂ´le et spectaculaire, notamment avec cette bataille Ă©pique entre Zurg et Buzz, accompagnĂ© des Aliens. Toute l’animation sur le Château a Ă©tĂ© créée spĂ©cialement pour notre spectacle, et je suis très fier que Tim Allen, la voix originale de Buzz, ait acceptĂ© d’enregistrer les nouveaux dialogues de notre Ranger de l’Espace.Â
TL : Exactement, avec WALL-E et EVE. Après Buzz, on reste dans l’espace mais on franchit une nouvelle Ă©tape dans les sentiments. Pour moi, WALL-E a quelque chose de l’Homme de Fer-Blanc du Magicien d’Oz : c’est un petit robot qui trouve un cĹ“ur quand il tombe amoureux. Ce tableau nous permet Ă©galement de rendre hommage Ă d’autres couples Disney iconiques comme Belle et La BĂŞte ou encore Carl et Ellie dans LĂ -Haut.Â
TL : Tout Ă fait. Un grand rideau rouge recouvre le Château avant de rĂ©vĂ©ler une ofrenda, tirĂ©e du film d’animation Pixar “Coco”, avec des bougies et des photos de personnes disparues. C’est un moment très paisible. Notre message, c’est qu’il y a de la magie aussi dans le souvenir de ceux qui nous ont quittĂ©s, quand on se rappelle les choses agrĂ©ables que l’on a partagĂ©es avec eux. On passe ainsi de l’amour au souvenir de l’amour. Ce n’est pas forcĂ©ment joyeux mais quand mĂŞme magique, et cela nous conduit Ă la scène dans laquelle Rafiki fait comprendre Ă Simba que son père vit toujours en lui, sur l’air de « He Lives in You ». Â
TL : Vous avez raison de dire que cela peut paraĂ®tre Ă©tonnant. Le Château devient vert et on entend une danse sud-amĂ©ricaine. Mais si Bruno entre dans notre histoire, c’est pour Ă©voquer l’un des sentiments de magie les plus importants, le sentiment d’appartenance Ă une famille, quelle que soit sa forme. C’est ce qui faisait de Bruno le personnage idĂ©al pour conclure notre voyage, avant le grand final.Â
J’ai imaginé cet arc narratif durant un vol pour New York. J’étais dans l’avion et j’ai réfléchi à ce qu’était la magie Disney. J’ai déposé toutes ces idées sur mon enregistreur vocal et je les ai envoyées à Dana. Elle m’a tout de suite répondu : « mets tout cela par écrit ! » et j’ai passé les jours suivants à rédiger le traitement qui a conduit à ce spectacle.
TL : Je suis très reconnaissant envers Roger Gould, qui assure le lien entre les parcs Disney et les studios d’animation, de nous avoir permis de faire appel à autant de personnages et de dire des choses aussi importantes à travers eux. Il y en a plus que dans Wondrous Journeys à Disneyland Resort, qui détenait jusqu’alors le record du nombre de personnages évoqués dans un spectacle nocturne. Et tous ces personnages se retrouvent à la fin sur les façades de Main Street, U.S.A. C’est magnifique !
TL : Ce fut une Ă©tape passionnante dans la crĂ©ation du spectacle, surtout pour des passionnĂ©s d’animation comme Morgane et moi. Une partie du processus a consistĂ© Ă extraire certains personnages des films originaux. Pour des histoires comme Encanto ou Toy Story 4, ce fut très facile car la technologie utilisĂ©e pour les produire le permettait presque automatiquement. En revanche, pour les films antĂ©rieurs Ă 2015, ce fut plus compliquĂ©. Cette technique s’appelle la rotoscopie. Avec Morgane, nous avons beaucoup rĂ©flĂ©chi pour trouver les moments idĂ©aux dans les films et fabriquer une narration visuelle tout autour pour qu’ils s’intègrent de la manière la plus naturelle possible dans ce nouveau contexte.Â
De fait, il y a aussi beaucoup d’élĂ©ments originaux dans notre spectacle, y compris au niveau de certains personnages. Nous sommes très fiers d’en avoir deux qui ont Ă©tĂ© entièrement animĂ©s pour l’occasion. Il s’agit de la FĂ©e Bleue et de la FĂ©e Marraine de Cendrillon. Plus de 300 dessins ont Ă©tĂ© ainsi rĂ©alisĂ©s sur papier, comme cela se faisait Ă l’époque, avant d’être numĂ©risĂ©s puis peints par ordinateur.Â
La Fée Bleue est tout en élégance, comme une ballerine. Dans le prologue, elle fait un joli mouvement avec sa baguette qu’elle envoie au sommet du Château. Puis la baguette est rattrapée au vol par la Fée Marraine avant de se retourner vers le public. Pour moi, ce saut fait totalement partie de sa personnalité virevoltante, et je voulais que cela ressorte dans l’animation. J’ai imaginé cette mise en scène lors d’un séjour à Hong Kong. Je me suis filmé dans ma chambre d’hôtel en train de faire ces mouvements avec un crayon en guise de baguette. Cet enregistrement a été envoyé aux animateurs, et une fois l’animation produite, nous avons fait une visio avec l’équipe – que je n’avais jamais rencontrée auparavant. Le plus amusant, c’est qu’ils n’ont réalisé que c’était moi le modèle d’origine qu’une fois la visio terminée !
TL : Pour moi, l’une des comĂ©dies musicales les mieux Ă©crites est Un violon sur le toit. Quand ils l’ont dĂ©veloppĂ©e, il n’y avait pas le grand prologue « Tradition » dans lequel on explique qui est qui. Ce n’est qu’ensuite qu’ils ont ajoutĂ© cette pièce emblĂ©matique. Partant de lĂ , au moment d’écrire le prologue de Disney Tales of Magic1, je me suis demandĂ© comment capter l’attention du public dès le dĂ©part. C’est pour cela que j’ai voulu un dĂ©but silencieux, avec Geppetto parcourant le Château de la Belle au Bois Dormant avec sa lanterne, dans une approche de la lumière directement inspirĂ©e du dessin-animĂ©. Mais pour rassembler Pinocchio, Cendrillon et Mary Poppins en un tableau cohĂ©rent et unifiĂ©, je savais que j’avais besoin d’un numĂ©ro musical original. Il devait commencer de manière dĂ©licate et expliquer en peu de mots oĂą devait aller notre histoire.Â
Pour ce faire, j’ai Ă©crit un document d’une page que nous avons proposĂ© Ă 6 compositeurs de chansons afin de les guider et les inspirer. Ce n’étaient pas des paroles, juste des thèmes, des mots, des idĂ©es de ce Ă quoi la chanson devait faire allusion et ce qu’elle devait exprimer en termes d’émotions. Nous avons reçu des rĂ©ponses très « Disney », au sens classique du terme, et puis nous avons dĂ©couvert cette chanson, « Live in Magic», Ă©crite par NoĂ©mie Legrand, avec cette voix fĂ©minine adorable accompagnĂ©e d’une simple guitare acoustique. Elle disait des choses toutes simples Ă propos de la magie, mais tellement essentielles, comme le fait qu’elle nous concerne tous et qu’on peut la trouver partout : « find it in the young and the old, find it where the story’s told » (trouvez-la dans l’ancien et le nouveau, trouvez lĂ au cĹ“ur des histoires). Tout Ă©tait dit, et permettait de donner sa cohĂ©rence Ă notre prologue. Dans le spectacle, la chanson commence tout en douceur, puis se transforme en une sorte d’hymne pour Cendrillon, avant de revenir Ă la fin avec grand orchestre, avec beaucoup de rythme et d’énergie.Â
Il y a d’autres Ă©lĂ©ments musicaux auxquels je tenais particulièrement pour ce spectacle. DĂ©jĂ , Belle et Quasimodo chantent en français et j’ai voulu faire appel aux voix originales des personnages pour enregistrer ces nouveaux arrangements de leurs chansons. Et plus globalement, pour la sĂ©quence de La Belle et la BĂŞte, j’ai demandĂ© Ă ce que la musique soit inspirĂ©e de celle de Drawn to Life, un spectacle magnifique produit conjointement par Disney et Cirque du Soleil en Floride.Â
TL : Je l’ai appelĂ© DJ Fab. C’est un hommage que je souhaitais rendre Ă un ami disparu il y a quelques semaines, Adam Fabulous, qui Ă©tait DJ et lui aussi un grand fan des parcs Disney. Je suis très reconnaissant envers Dana et Roger de m’avoir permis de faire ce petit clin d’œil très personnel, qui s’inscrit parfaitement dans l’esprit de ce spectacle.Â
TL : C’est une question essentielle. L’ajout de Main Street, U.S.A. peut s’opĂ©rer de plusieurs manières diffĂ©rentes. La rue peut tantĂ´t prolonger ce qui se passe sur le Château en reprenant ses couleurs et ses textures, ou bien se prĂ©senter comme un environnement totalement indĂ©pendant, avec sa propre immersion, ou encore permettre l’extension d’un effet initiĂ© sur le Château. Dans tous les cas, cela a toujours Ă©tĂ© mon intention que Main Street, U.S.A. ait sa propre vie.Â
Par exemple, la première fois que la magie s’empare de Main Street, U.S.A., l’imagerie est complètement diffĂ©rente de celle du Château. La FĂ©e Marraine pointe la rue et celle-ci se transforme en salle de bal pour Cendrillon et le Prince. L’ambiance sonore est elle-aussi totalement diffĂ©rente de celle du Château. On peut y entendre les invitĂ©s du bal cĂ©lĂ©brer, applaudir et trinquer avec leurs flĂ»tes Ă champagne.Â
Dans le tableau dédié à Mary Poppins, on voit Big Ben sur le Château et Mary voler au-dessus. À ce moment, Main Street se transforme en rue londonienne avec les fenêtres qui s’allument et s’éteignent dans une ambiance lumineuse proprement magique. Et quand des pétales de roses tombent sur le Château, on a aussi une jolie transition vers Main Street, dont les toits se couvrent à leur tour de pétales. C’est un moment très poétique.
Je citerai Ă©galement la sĂ©quence Toy Story, qui se compose de trois tableaux diffĂ©rents et complĂ©mentaires : le repaire de Zurg, au niveau du Château, la bataille proprement dite, avec des lasers colorĂ©s au-dessus de Central Plaza, et la base spatiale de Buzz, au niveau de Main Street, U.S.A. C’est un moment que j’adore car les couleurs de la rue sont particulièrement claires et vibrantes. Il faut savoir que nos projections sont quatre fois plus brillantes que ce qu’on peut voir d’habitude. La transformation est spectaculaire !Â
MK : Je dirai la sĂ©quence « He Lives in You ». C’est une chanson qui a une rĂ©sonnance particulière tant pour Tim que pour moi. C’est dĂ©jĂ un clin d’œil Ă l’expĂ©rience de Tim dans le milieu de la comĂ©die musicale. Mais c’est aussi une chanson qui signifie beaucoup pour moi. Il en existe beaucoup d’interprĂ©tations diffĂ©rentes, et j’ai toujours la chair de poule en les entendant. Cela dit, je pense que la version de notre spectacle est vraiment unique. Il s’agit de parler de la disparition d’un ĂŞtre cher, mais de manière positive. Il y a lĂ un message qui rend ce moment très spĂ©cial.Â
J’ai aussi un attachement tout particulier pour la séquence de la Fée Bleue. Il faut que vous sachiez que, quand Tim et moi avons découvert que nous étions des fans absolus de Disney, il est venu dans mon bureau avec un cadeau : une adorable sculpture de la Fée Bleue que je conserve précieusement. C’est la première chose que je vois quand j’arrive au travail et pour moi qui ai enseigné l’animation aux États-Unis, c’est quelque chose de très important, cela symbolise tout l’art de Walt Disney. Dans Disney Tales of Magic, la Fée Bleue ouvre et ferme le spectacle. Elle accueille le public et lui souhaite bonne nuit à la fin. J’ai donc une connexion très personnelle à ce personnage et chaque fois que je le vois dans le spectacle, cela me renvoie à ma propre histoire.
TL : Le moment de la Fée Bleue est un moment durant lequel on peut apprécier toutes sortes d’effets physiques liés à la magie, mais sa véritable magie, c’est de permettre à Geppetto de devenir papa. C’est son souhait le plus cher. Certes, il y a le côté spectaculaire, qui est éblouissant, mais il y a aussi tout ce qu’il y a derrière les effets qui est très important.
TL : Pour moi, les personnages du spectacle sont comme des acteurs sur une scène de Broadway, et notre scène de Broadway à nous, c’est le Château de la Belle au Bois Dormant. J’aime l’idée de revoir tous les artistes à la fin d’une comédie musicale. C’est une manière de leur rendre hommage et de mettre en valeur avec eux le message du spectacle. Embrasser la vie et tous ces moments précieux d’amitié, d’amour, de souvenirs de nos êtres chers et d’appartenance. C’est tout cela, la magie !
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