By Valentine et Aline
Le très attendu film Lilo & Stitch, dans sa version live action, fait son entrée fracassante dans les cinémas le 21 mai. Étant donné la popularité du petit alien bleu, les attentes du public envers la réadaptation du dessin animé de 2002 sont décuplées. Mélangeant humour, émotions, nostalgie, modernité et culture hawaïenne, le film se montre plutôt à la hauteur des attentes.
Quelque part dans la galaxie, 626, boule de poils destructrice née de l’esprit fou d’un scientifique extraterrestre, s’évade. Devenu un fugitif intergalactique, 626 trouve refuge sur Terre. Où il fait la rencontre de Lilo, une petite fille hawaïenne singulière qui a bien besoin d’un ami.
L’avis de Valentine
Lilo & Stitch et moi, c’est loin d’être une histoire d’amour. Sorti à une période où je me trouvais trop cool pour les dessin animés, je l’ai regardé pour la première fois une fois adulte et abonnée à Disney +, pour tuer le temps en confinement. Il faut dire que l’omniprésence de Stitch à Disneyland Paris et dans le merchandising me rendait ce personnage imbuvable… C’est donc avec cette vision en tête que je suis partie découvrir l’adaptation Live Action au Grand Rex…
L’histoire reste très proche de celle du film d’animations. Dès le début, et tout au long du film, on retrouve des séquences connues, ainsi que des clins d’œil à l’œuvre originale. Et si le film s’éloigne parfois un peu du scénario d’origine, c’est pour corriger des incohérences ou créer des situations pleines d’humour et d’émotion. Stitch reste Stich. Pas de modifications de son apparence ou de délires de liberté artistique dans sa création. L’incrustation du personnage est vraiment bien réalisée. Je ne suis pas une experte en effets spéciaux, mais je n’ai pas ressenti d’agression visuelle face aux différentes créatures extraterrestres. Il était bien sûr hors de question de changer la voix du petit démon bleu alors, en version originale (Chris Sanders) comme en version française (Emmanuel Garijo), on prend les mêmes et on recommence ! En VF, Camille Donda qui doublait Lilo en 2002 prête maintenant sa voix à Nani (personne ne doit être abandonne, ni oublié) ! Emmanuel Garijo continue également de prêter sa voix à David (Kaipo Dudoit), le bel hawaïen qui en pince pour Nani. Mais ne craignez pas de revoir scène après scène la même histoire. Si les grandes lignes restent les mêmes et que l’esthétique est très fidèle, il y a du nouveau.
Alors que le capitaine Gantu est complètement absent, on aurait pu se demander “qui pour le rôle du méchant ? Qui veut la peau de Roger R… de Stitch?”. Disney s’est-il encore une fois débarrassé du rôle de l’antagoniste en nous faisant comprendre que notre ennemi c’est nous même ? Heureusement non ! Les acteurs Zach Galifianakis (Jumba) et Billy Magnussen (Pikly) forment un duo comique, tentant d’attraper 6-2-6 par tous les moyens, méthode douce ou méthode forte. Tout cela, bien entendu, en préservant les moustiques et les maillons de leur chaîne alimentaire. Un duo qui sait alléger l’atmosphère après un moment chargé en émotion entre Lilo et Nani. Parce que oui, Lilo et Stitch c’est avant tout Ohana. Maia Kealoha (Lilo) et Sydney Agudong (Nani) portent à merveille leurs personnages qui sont bien plus développés que dans le film d’animation. La situation particulière des deux sœurs, et les difficultés qui vont avec, est encore plus exploitée ce qui, je ne vous le cache pas, m’a tiré ma petite larme… Plus d’une fois…
En ajoutant le personnage de Madame Kekoa (Tia Carrere), c’est le rôle de Cobra Bubbles (Courtney B. Vance) qui perd en importance. On s’attache bien moins au personnage. Mais son histoire est tout de même plus crédible comme ça ! Pourquoi un ex-agent de la CIA finirait sa carrière en tant qu’agent des services sociaux ?
Le second point que je m’attendais à voir davantage développé, c’est comment les pestes du cours de hula de Lilo (coucou Mertle) se font corriger… Mais pour ne pas changer complètement l’histoire, Disney a préféré laisser passer, ne rien changer et ne pas se saisir de la carte du harcèlement.
Dommage. Peut-être qu’on aurait pu trouver un juste milieu, ne serait-ce qu’avec une Nani qui enseigne à Lilo que personne ne devrait se comporter comme cela avec les autres. Ou se laisser faire.
Dans l’ensemble, c’est un film que j’ai apprécié et que je prendrai un vrai plaisir à revoir. Bon je n’irai quand même pas jusqu’à placer Stitch dans mes personnages favoris mais au moins, lui et moi sommes réconciliés. Foncez le découvrir et en attendant…
L’avis d’Aline
Le film a su insuffler à l’histoire une dose de modernité, en transformant par exemple le journal intime de Nani en SMS sur son téléphone, et une touche de réalisme dans la manière dont les extraterrestres appréhendent la planète Terre.
Ces ajouts permettent d’ancrer l’histoire dans notre époque et lui donnent un véritable réalisme, augmentant sa plausibilité pour les plus rêveurs d’entre nous.
Cette remise au goût du jour n’empêche pas les plus nostalgiques de retrouver l’histoire originelle et une grande partie de ses scènes cultes.
Comme dans le dessin animé, ohana (la famille) et l’amitié sont au cœur du film, dépeints à travers Nani, Lilo et Stitch.
À cela s’ajoutent les thématiques du sacrifice — notamment portée par le personnage de Nani — et des retrouvailles, nous offrant un cocktail d’émotions fortes, équilibré par une bonne dose d’humour, offerte par Stitch lui-même bien sûr, mais aussi particulièrement bien servie par ses poursuivants aliens (en particulier Pleakley).
Le film permet de retrouver la majorité des personnages cultes du dessin animé, auxquels s’ajoutent quelques nouveaux.
Une plus grande profondeur et personnalité sont offertes à ces personnages que nous connaissons déjà pour la plupart.
Le film offre également un beau voyage à travers la culture hawaïenne, en nous faisant découvrir ses paysages de carte postale ou encore ses chants remplis d’émotion. Permettant aux spectateurs d’apprécier la beauté de sa langue.
Bien évidemment, la très célèbre danse traditionnelle du hula est aussi de la partie.
Au-delà des éléments culturels, c’est toute la philosophie hawaïenne que le film met en lumière.
La transformation du très populaire Stitch, que nous avons l’habitude de voir en 2D, ainsi que celle des autres aliens du dessin animé, représentait un pari risqué.
Disney a su relever le défi : les extraterrestres sont bien réalisés et s’intègrent parfaitement aux prises de vues réelles. Le film est visuellement réussi, et le jeu d’acteurs est convaincant.
Le doublage français, souvent sujet à débat, est ici à la hauteur — tout particulièrement la doubleuse de Lilo, qui parvient dans une scène finale à transmettre un véritable bouleversement aux spectateurs.
Concernant le rythme, les scènes s’enchaînent plutôt bien, bien que certains moments, notamment le début, paraissent un peu rapides.
Côté musical, le film s’ouvre sur une chanson moderne connue de tous, avant de laisser place à des chants plus traditionnels en hawaïen.
La chanson bouleversante mais pleine d’espoir chantée par Lilo, puis par sa sœur, vous arrachera sûrement une petite larme.
Pour nous, le film est une réussite, et Disney a su se montrer à la hauteur des attentes — d’autant plus dans un contexte où les spectateurs se lassent de plus en plus des adaptations live action.
Côté ratés : dommage que la thématique du harcèlement, pourtant très bien introduite et réaliste, soit laissée en suspens.
Quant à l’humour, bien que généralement bien dosé, il devient parfois un peu trop lourd ou immature.
Quant à l’humour, bien que généralement bien dosé, il devient parfois un peu trop lourd ou immature.
L’absence de Gantu, qui a suscité de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux, ne se fait pas particulièrement ressentir, car elle permet un meilleur développement du personnage du docteur Jumba.
Dans la même veine, le développement et l’intégration sur Terre des personnages de Pleakley et Jumba sont particulièrement réussis et appréciables.
La dynamique du duo Lilo/Stitch est bien menée et approfondie. Le personnage de la voisine, introduit dans le film, est également très attachant et permet d’élargir la notion d’ohana au-delà des liens du sang.
L’articulation entre tous les personnages, d’abord isolés, se fait naturellement et donne une réelle profondeur à l’histoire.
Elle se dévore et nous fait passer par toutes les émotions, offrant ainsi un beau reflet de la vie et de ses péripéties.
Nous avons adoré le bel hommage rendu à la culture hawaïenne, qui donne envie d’en apprendre un peu plus sur cette île paradisiaque — et peut-être même de prendre des cours de hula !
La scène finale, moins spectaculaire que celle du dessin animé, laisse place à la sincérité de l’émotion — et c’est réussi.
Vous l’aurez compris émotions et humour sont les maîtres mots de ce live action. Qui saura séduire aussi bien les plus nostalgiques que la nouvelle génération, ou même ceux qui n’ont jamais vu le dessin animé.
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