Du 10 avril au 5 octobre 2025, Porte de Versailles Ă Paris
Si vous vivez en rĂ©gion parisienne, vous nâavez pas pu passer Ă cĂŽtĂ© de ces grandes affiches annonçant lâexposition Disney 100, promettant une rĂ©trospective « captivante » Ă travers 9 galeries et 250 piĂšces de collection.
Cet article sera autant pour les personnes voulant se faire une petite idĂ©e avant leur visite que pour les personnes qui ne pourront se dĂ©placer et veulent toute lâexpĂ©rience.
Commençons par le point qui va fĂącher pas mal de monde : lâentrĂ©e est Ă 24âŹ95 en semaine, presque 30⏠les week-ends et vacances. 39⏠pour un billet non datĂ©. VoilĂ . Je vous laisse calculer le montant ahurissant que cela peut donner suivant la taille de votre famille, mais clairement la cible va plutĂŽt ĂȘtre les fans adultes.
Vous trouverez dans cette exposition, sans trop en rĂ©vĂ©ler, des concepts arts, des crayonnĂ©s (dont un certain nombre de reproductions) issus des Ćuvres avant Mickey, des programmes courts du dĂ©but de la firme et des films dâanimation, mais aussi des tenues et objets de tournage des films live.
Il y a bien sûr des vitrines, mais aussi des installations numériques pour découvrir des anecdotes sur la création et le développement de personnages.
Une grosse mise en avant est faite sur Walt E. Disney et ses débuts laborieux dans le cinéma avant la consécration, à travers des biographies, des objets personnels et de travail.
La visite dure une bonne heure et demie, et vu la pĂ©riode de temps et le nombre dâĆuvres, vous imaginez bien que lâexposition a un peu tendance Ă survoler. Tous les films dâanimation ne sont pas traitĂ©s Ă Ă©galitĂ©, ni mĂȘme traitĂ©s tout court ; il sâagit plus dâune rĂ©trospective de lâentreprise quâun travail vraiment approfondi et exhaustif sur les Ćuvres. Câest plaisant, et lâon peut se surprendre plus dâune fois Ă pousser un « oh ! » de surprise ou un « ah ! » de joie.
A ce stade, si vous ne voulez pas en savoir plus, vous pouvez sauter jusquâĂ la conclusion.
Dans le dĂ©tail, cette exposition est intĂ©ressante parce que câest lâoccasion de voir que Disney est une galaxie dâunivers au cinĂ©, en animation, Ă la tĂ©lĂ©vision.
AprĂšs une petite introduction vidĂ©o ma foi bien jolie, la premiĂšre partie est probablement la plus intĂ©ressante, avec ses dessins (le script de Steamboat Willie !), ses objets de rĂ©fĂ©rence pour lâanimation. Vous pourrez y lire aussi lâorigine de Mickey et ses amis. On se rend assez rapidement compte que lâorganisation est plus selon la thĂ©matique que chronologique, quand Ă cĂŽtĂ© des esquisses apparaissent les objets de tournage de la version live. Câest un peu perturbant au dĂ©but, mais ça permet de rattacher le passĂ© au prĂ©sent.
Un pincement au cĆur se produit lorsquâon arrive dans les Ćuvres des annĂ©es 2010, et que les croquis Ă la main sont remplacĂ©s par des « peintures numĂ©riques » qui ont autant dâaura quâun fond dâĂ©cran Windows. La technique Ă©volue, et si la beautĂ© reste, un petit peu de magie a Ă©tĂ© irrĂ©mĂ©diablement perdueâŠ
On sâattardera avec plaisir devant les costumes de tournage : robe de Cruella, de Il Etait Une Fois, costume dâIndiana JonesâŠce qui fera oublier la place ridicule confiĂ©e Ă Pixar.
CâĂ©tait Ă prĂ©voir, toute lâexposition est baignĂ©e dâun langage bien Ă©logieux, trĂšs corporate, qui a un peu trop tendance Ă faire passer les Ă©checs pour des rĂ©ussites a posteriori.
Et si Star Wars et Marvel bĂ©nĂ©ficient dâune partie thĂ©matisĂ©e « Aventures », avec dâautres franchises comme Pirates des CaraĂŻbes et Indiana Jones, bien malin celui ou celle qui trouvera quand ces univers sont arrivĂ©s entre les mains de lâentreprise ; tout paraĂźt avoir toujours Ă©tĂ© lĂ .
Une partie non nĂ©gligeable est dĂ©diĂ©e aux Parcs Disney Ă travers le monde, et si vous aimez les photos de travaux sur les rĂ©seaux de ED92, vous adorerezâŠles photos des travaux de EuroDisney en 1992, yaaaaay ! Beaucoup de concepts arts sur ce passage, ce qui est un peu malhonnĂȘte, mais les animatroniques sont une vraie piĂšce dâhistoire.
Lâexposition finit justement par une de ses parties les plus intĂ©ressantes selon moi, et presque nĂ©cessaire pour les plus jeunes : la technique. Comment animait-on, comment faisait-on les sons, comment utilise-t-on lâinformatique, lâimportance de la musique (mĂȘme si la borne de streaming nâĂ©tait peut-ĂȘtre pas nĂ©cessaireâŠ). Câest malheureusement un peu court mais il y a des idĂ©es pour rendre ça interactif.
Est-ce que câĂ©tait bien ? Tout dĂ©pend. Le prix est un Ă©norme point noir et bloquera facilement des familles.
Câest trĂšs intĂ©ressant et vraiment sympathique Ă visiter mais vu lâampleur Ă traiter lâexpo rentre logiquement assez peu dans les dĂ©tails. Le fan hardcore apprendra peu de choses voire grincera les dents sur certains points de « lâhistoire ». Les plus jeunes, qui ont surtout connu lâĂ©poque numĂ©rique et les live action, sâintĂ©resseront surtout aux objets.
Cela fait toujours quelque chose de voir des objets ou costumes qui ont Ă©tĂ© portĂ©s, tenus par les acteurs et actrices ; exactement comme avec les dessins, croquis etc, cette sensation quâun ĂȘtre humain Ă©tait derriĂšre, sâest acharnĂ© Ă donner le meilleur de lui-mĂȘme. Câest Ă ces moments que lâexposition est Ă son meilleur, quand on se rend compte Ă quel point tout cela est fragile, dĂ©jĂ en train de se perdre, que lâart requiert du travail, de la passion.
Pensons-y, aujourdâhui plus que jamais, Ă lâIntĂ©rĂȘt de lâArt.
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