On nâavait pas vĂ©cu un tel Ă©vĂ©nement Ă Disneyland Paris depuis 8 ans ! En effet, la derniĂšre nouvelle zone ou mĂȘme attraction (qui ne soit pas une rĂ©invention ou mise Ă jour technologique) remonte Ă 2014 avec Ratatouille. Aucun Resort, ou mĂȘme Parc ne propose un rythme de dĂ©veloppement aussi lent, câest donc dire Ă quel point lâarrivĂ©e dâAvengers Campus Ă©tait attendue. Dâautant plus quâil sâagit de la premiĂšre Ă©tape majeure de lâexpansion du Parc Walt Disney Studios.
Une telle attente mĂ©rite donc un traitement Ă la hauteur. Câest pourquoi nous allons devoir prendre une approche un peu diffĂ©rente dans ma critique, avec non pas une lecture linĂ©aire, mais une analyse selon diffĂ©rents points de vue.
Lorsque le Parc ouvre ses portes en 2002, un seul mot est sur toutes les lĂšvres : DĂ©ception. Petit, sans Ăąme, sans vĂ©ritable vĂ©gĂ©tation, le Parc Walt Disney Studios a Ă©tĂ© sans conteste la pire crĂ©ation de toute lâhistoire des Imagineers et sâest avĂ©rĂ© ĂȘtre lâopposĂ© complet du Parc Disneyland voisin qui cumule tous les superlatifs hĂ©ritĂ©s de ses origines (en dehors de lâarrivĂ©e de Space Mountain en 1995, on ne peut pas dire quâil y ait eu beaucoup dâĂ©volutions Ă la hauteur en 30 ans, mais câest un autre sujet).
De toutes les zones du Parc, la plus laide dâentre toutes est Backlot, avec ses cubes en tĂŽle reliĂ©s par une simple bande de bitume. Mais elle a le mĂ©rite de proposer la seule attraction vĂ©ritablement exclusive au Parc : Armageddon â Les Effets SpĂ©ciaux, et la seule qui sera digne dâintĂ©rĂȘt : RockânâRoller Coaster starring Aerosmith. AprĂšs 15 ans Ă devoir sâen contenter, Disney sâest enfin dĂ©cidĂ© Ă revoir sa copie en y invitant sa plus grosse franchise : les super-hĂ©ros Marvel. Tous les espoirs Ă©taient donc permis, ils ne pouvaient pas faire pire.
Adieu donc lâasphalte et la tĂŽle. Avengers Campus se veut extrĂȘmement vert (mĂȘme si certains arbres gagneront Ă pousser un peu) avec un sol pavĂ© particuliĂšrement colorĂ©. Au niveau des bĂątiments, la simple tĂŽle a cĂ©dĂ© sa place Ă de la brique, de lâacier, du verre et du bĂ©ton pour une esthĂ©tique bien moins dĂ©sagrĂ©able Ă lâĆil.
Mais malheureusement on devra se contenter dâentre-ouvrir la porte de lâimmersion et du dĂ©paysement, Avengers Campus pĂątit tout dâabord de lâextrĂȘmement faible surface de son ancĂȘtre Backlot en se limitant Ă 2 petites allĂ©es rayonnant autour dâune placette centrale et dâune esthĂ©tique empruntĂ©e aux friches industrielles rĂ©novĂ©es de nâimporte quelle ville occidentale. Pire, la façade du QG des Avengers ne fait quelque part que remplacer un mur en acier par un autre mur en acier, bien loin de lâextravagance quâon pourrait attendre de la part dâun bĂątiment digne de Tony Stark et ce nâest malheureusement pas F.R.I.D.A.Y. qui sauve la situation. Bien que lâidĂ©e ne soit pas mauvaise en soit, ses messages rĂ©currents mâont surtout rappelĂ© des annonces de supermarchĂ© et son jeu de lumiĂšre est loin dâĂȘtre Ă©blouissant.
On ne peut pas nier que le progrĂšs est colossal. Mais on reste trĂšs loin des plus belles rĂ©ussites rĂ©centes de Walt Disney Imagineering quâune telle licence mĂ©riterait. Au final, Avengers Campus se contente du niveau de thĂ©matisation quâun bon parc dâampleur nationale serait en mesure de proposer sans trop de difficultĂ©, mais ne cherche dĂ©finitivement pas Ă entrer dans la cours des grands que sont Cars Land, Pandora â World of Avatar, Star Wars Galaxyâs Edge ou Wizarding World of Harry Potter.
CĂŽtĂ© offre, le compteur absolu reste plus ou moins au point mort. Backlot proposait deux attractions, trois restaurants, une petite boutique et un grand spectacle. Avengers Campus de son cĂŽtĂ© dispose Ă©galement de deux attractions et trois points de restauration, la diffĂ©rence se faisant sur la boutique plus vaste et adjointe dâun corner en dur, ainsi quâun pavillon de rencontre accompagnĂ© dâau moins un point rencontre extĂ©rieur, de plusieurs petites animations et de ce quâon peut considĂ©rer comme un spectacle de cascades pour compenser la suppression de Moteur Action â Stuntshow Spectacular.
On en arrive donc Ă la conclusion que lâarrivĂ©e dâAvengers Campus nâest de loin pas la rĂ©volution espĂ©rĂ©e. Une simple Ă©volution dont le mĂ©rite se limitera Ă gommer la plus immonde verrue de lâhistoire des Parcs Disney, sans pour autant rĂ©ussir Ă donner au Parc qui lâaccueille les marques de noblesse qui lui manque encore et toujours.
Ce qui nous amĂšne naturellement Ă adopter une seconde posture et voir cette nouvelle zone dans le cadre du plan dâextension du Parc Walt Disney Studios. Comme je lâai indiquĂ© plus haut, dâun point de vue purement comptable, câest globalement un statu quo. Mais il serait malhonnĂȘte de ne pas pousser notre vision plus loin, aprĂšs tout une pomme nâest pas une poire bien que les deux soient un fruit.
Passons rapidement sur les attractions, jây reviendrais en dĂ©tail plus loin.
Pour ce qui est de W.E.B. â A Spider-Man Adventure, lâarrivĂ©e dâun Dark Ride Interactif 3D Ă©tait attendue. Il sâagissait dâun grand manque de Disneyland Paris, personne nâayant jamais jugĂ© pertinent dâimporter Toy Story Mania (2008) sur notre continent. Lâattraction propose bien Ă©videmment lâexpĂ©rience amusante et Ă©nergique prĂ©visible, le tout plussoyĂ© par les derniĂšres innovations technologiques : une 3D impeccable et un systĂšme de reconnaissance de mouvements. On ne pouvait en attendre moins du clone dâune attraction crĂ©Ă©e en 2021.
A cĂŽtĂ©, le Rockân Roller Coaster est quelque part toujours prĂ©sent, trains dâorigine inclus, avec lâintroduction dâun nouvel habillage, ou plutĂŽt dĂ©montage car on ne peut pas dire quâon aura vraiment gagnĂ© au change, lâunique intĂ©rĂȘt de Avengers Assemble : Flight Force rĂ©sidant dans lâAudio-Animatronic dâIron-Man (le tout premier du Parc si lâon ne compte pas Bruce dans Crushâs Coaster). Pour le reste, beaucoup de peinture grise, quelques panneaux et Ă©crans qui aboutissent cĂŽtĂ© Show Ride, sur du noir. Il ne reste plus rien de lâextravagant night club, remplacĂ© par quelques trop rares projections.
Niveau restauration, Disneyland Paris nous prĂ©sente la trentiĂšme Ă©dition de sa promesse annuelle de proposer une expĂ©rience culinaire digne de ce nom sous couvert de montĂ©e en gamme, surtout synonyme de montĂ©e en prix. Personnellement, jâai testĂ© PYM Kitchen auquel je dĂ©cerne sans Ă©moi le titre de pire buffet de Disneyland Paris.
La thĂ©matisation se limite au fameux tunnel quantique, trois tĂ©lĂ©s au-dessus du buffet principal et quelques panneaux en nid dâabeille histoire dâĂ©voquer le cĂŽtĂ© expĂ©rimental. En fait on remplace juste une cantine de studio par une cantine de labo. Il faut dire que lâidĂ©e dâĂ©lĂ©ments gĂ©ants Ă dĂ©jĂ Ă©tĂ© exploitĂ©e juste Ă cĂŽtĂ© au Bistrot Chez RĂ©my, donc ça limite les options.
CĂŽtĂ© organisation, câest le foutoir, il nây a pas dâautre mot. Il semble quâil nây avait pas de budget pour mettre une signalĂ©tique au-dessus des diffĂ©rents pĂŽles et leur organisation en couloir complique Ă©normĂ©ment la circulation, en particulier au niveau des desserts et fromages qui font face aux entrĂ©es.
En terme alimentaire, lĂ -aussi, câest ubuesque. Le soit-disant Bretzel gĂ©ant en guise de pain ne lâest pas, câest ce quâon appelle une taille standard en Alsace dont je suis originaire et les plats principaux se limitent principalement Ă un burger gĂ©ant, un hot-dog gĂ©ant et un sandwich gĂ©ant. Le tout pour plus cher quâun Plaza Garden, ça pique. En fait tout le concept ne repose que sur une utilisation abusive de colorants alimentaires au dĂ©triment de plat goĂ»teux. Je nâaurai donc que deux mots pour les Ă©quipes Food : Cuisine MolĂ©culaire. Ăa devrait leur donner quelques idĂ©es pour exploiter correctement un concept au potentiel aussi riche.
Pourtant il y a quand mĂȘme une bonne note Ă retenir, le buffet des desserts qui lui sâavĂšre de trĂšs bonne facture et qui seul mĂ©ritera le dĂ©tour si Disneyland Paris introduit un jour une formule Pause GoĂ»ter.
Enfin les animations, pour lesquelles je ne peux malheureusement pas mâexprimer, ayant eu la mauvaise idĂ©e de visiter Avengers Campus une premiĂšre fois en canicule sous 40° et une seconde sous des torrents de pluie, ayant entraĂźnĂ©s donc leur absence avec juste quelques sporadiques sorties de personnages.
Pourtant le programme est allĂ©chant, presque trop mĂȘme, puisquâil montre encore plus Ă quel point tout le reste de la destination est en Ă©tat de mort cĂ©rĂ©brale sur ce point.
Vient maintenant le moment de dresser le bilan. En tant que premiĂšre pierre dâun demi-Parc qui veut devenir un vrai Parc, le rĂ©sultat est plus que mitigĂ©. Avec 2 Attractions sur les 5 promises dâici 2026, on ne peut pas dire quâil y ait de quoi sâemballer. Avengers Campus, bien que sympathique, manque cruellement dâenvergure et dâambition pour rĂ©ellement mettre le Parc Walt Disney Studios sur le chemin dâun vrai Parc Disney.
Si il nâen tenait quâĂ mon avis, Disneyland Paris serait avisĂ© de dĂ©bloquer en urgence un budget supplĂ©mentaire pour passer dans les plus brefs dĂ©lais dâun Avengers Campus tout seul Ă un Worlds of Marvel comportant au moins deux autres zones. Dâun cĂŽtĂ© pour inclure lâarĂšne du Stunt Show oĂč le Stuntronic de Spider-Man (grand absent remarquĂ© de lâAvengers Campus parisien pourrait briller, de lâautre pour reprendre la Place des Stars et en faire un parc paysagĂ© incluant un clone de Guardians of the Galaxy â Mission Breakout et des animations occupant les diffĂ©rentes salles (que ceux qui aimeraient voir un vrai spectacle de Magie par Docteur Strange ou une animation interactive Groot Live! lĂšvent la main).
Il est temps de passer au troisiĂšme et dernier point de vue. Avengers Campus se retrouve Ă ĂȘtre la premiĂšre vĂ©ritable nouveautĂ© en 8 ans. Pendant que tous les autres Parcs du monde, Disney ou non, rivalisent dâingĂ©niositĂ© et de grandiose, Disneyland Paris traĂźne la patte. Alors est-ce que cela valait une telle attente ?
Revenons donc sur W.E.B. â A Spider-Man Adventure. Je lâai dit, lâexpĂ©rience est trĂšs amusante. Mais malheureusement, Walt Disney Imagineering ne sâest pas spĂ©cialement appliquĂ© dans son travail de thĂ©matisation. Ainsi la file dâattente, majoritairement en intĂ©rieur chez nous, perd au passage les quelques inventions en cours qui ponctuent le chemin en Californie, aboutissant en un monotone couloir sans intĂ©rĂȘt. Pire, la maigre signalĂ©tique repose ouvertement sur le bĂątiment californien et propose mĂȘme un clin dâoeil au Shawarma Palace, pourtant absent de lâAvengers Campus parisien. Une incohĂ©rence que lâon retrouve jusque dans lâattraction mĂȘme, puisque notre parcours, sensĂ© nous faire Ă©radiquer les SpiderBots de lâAvengers Campus nous amĂšne jusquâau cĆur de la Collection Tivan de lâattraction Guardians of the Galaxy â Mission Breakout. Certains y verront des hommages, dâautres un signe dâun possible avenir, personnellement jây vois surtout une incohĂ©rence rĂ©sultante dâune certaine fainĂ©antise, ou de budgets bien trop coupĂ©s. Disneyland Paris serait donc avisĂ© dâofficialiser le projet, si il est toujours dans les tuyaux pour une hypothĂ©tique Phase 2.
En parlant de budgets coupĂ©s, passons Ă Avengers Assemble : Flight Force. Ne cherchez pas, tout le peu dâargent investi est clairement parti dans lâAudio-Animatronic derniĂšre gĂ©nĂ©ration dâIron-Man et les quelques Ă©crans. LâesthĂ©tique globale nâest de loin pas vilaine, mais se limite lĂ encore au strict minimum : des murs peints en nuances de gris et des LED qui clignotent. Ainsi le soit-disant hall dâentrĂ©e sâavĂšre si petit que Hulk ne pourrait pas y tenir et lâhistoire passe totalement au second plan, Iron-Man nous demandant notre aide pour une vague histoire de missiles Kree servant dâexcuse Ă une mission remuante dans le noir.
Car pour un voyage dans lâespace, cette fois vous allez pouvoir fermer les yeux sans rien louper, il nây a rien Ă voir. Les quelques Ă©crans et effets de lumiĂšre qui Ă©taient innovants pour un Space Mountain â Mission 2 en 2005 sont ici dâune ringardise absolue et si vous ĂȘtes dans la premiĂšre moitiĂ© du train, vous ne verrez de toute façon rien. Difficile de croire quâil sâagit des mĂȘmes gens qui ont produits Tron Lightcycle Power Run (2016) ou Guardians of the Galaxy Cosmic Rewind (2022). MĂȘme si il ne sâagit ici que dâune mise Ă jour sur de lâexistant, Iron-Man ne mĂ©ritait-il pas mieux ?
Dâailleurs le visiteur/client mĂ©ritait mieux aussi, puisque les trains nâont eu droit quâĂ de nouvelles coques. Bienvenue donc dans le royaume des baffes et des secousses dĂ©sagrĂ©ables. Comme si les nouveaux trains inaugurĂ©s avec HyperSpace Mountain (2017) nâavaient pas dĂ©montrĂ©s quâon pouvait globalement corriger ce problĂšme facilement. Pour un Coaster de 20 ans dâĂąge ayant Ă©tĂ© rĂ©novĂ© pendant 3 ans, ça aurait du ĂȘtre le point de dĂ©part Ă cette transformation.
Pour le reste que dire⊠Les Ă©lĂ©ments dĂ©coratifs de la zone sont la aussi du service minimum, puisquâon ne peut retenir que la Particule PYM gĂ©ante dâun cĂŽtĂ© et le fameux Quinjet de lâautre. Le superbe RĂ©acteur Arc au sol de lâAvengers Campus californien se limite chez nous Ă 5 bandeaux LED dans un vague motif en pavĂ©s. Disneyland Paris pousse mĂȘme le vice jusquâĂ vendre une miniature dâun vaisseau du Wakanda dans sa collection incluant le Quinjet et la Papamobile Ă Super-HĂ©ros (aussi connue sous le nom dâAvengers Deployment Vehicule).
Dâailleurs en parlant des Super-HĂ©ros, la sĂ©lection actuelle des personnages proposĂ©s mĂ©riterait une bonne mise Ă jour, un problĂšme bien trop rĂ©current Ă Paris. Alors que nous sommes Ă lâĂ©tĂ© 2022, oĂč sont donc passĂ©s Scarlet Witch, Miss Marvel ou Mighty Thor qui brillent par leurs prĂ©sences Ă©vĂ©nementielles en Californie ? Le personnage le plus rĂ©cent sâavĂšre ĂȘtre le nouveau Captain America, arrivĂ© sur nos Ă©crans il y a dĂ©jĂ plus dâun an.
Il est maintenant temps de dresser un bilan final à la lueur de ces différents points de vue.
Avengers Campus sâavĂšre ĂȘtre un sympathique correctif Ă une verrue. Mais son flagrant manque dâambition et de budget font quâaucun Ă©lĂ©ment marquant ne sâen dĂ©tache, lâabsence remarquĂ©e du Stuntronic de Spider-Man nâen est quâune preuve parmi dâautres. Pire, il a mĂȘme gĂąchĂ© le seul Ă©lĂ©ment valable de feu Backlot en massacrant le bon vieux RockânâRoller Coaster, pour un hĂ©ritier qui est toujours coincĂ© au dĂ©but des annĂ©es 2000 si on met de cĂŽtĂ© lâAudio-Animatronic de Iron-Man et lâĂ©cran gĂ©ant prĂ©sent dans la file dâattente.
De quoi se poser de sĂ©rieuses questions sur les vĂ©ritables ambitions de Disneyland Paris dans le cadre du fameux plan dâexpansion. Pour rappel, Paris nâaura quâun demi Arendelle â World of Frozen par rapport Ă Hong-Kong Disneyland et la zone Star Wars (ou Ă©ventuellement autre chose) nâarrivera pas avant 4 ans. Certaines personnes en hauts-lieux seraient donc avisĂ©es de dĂ©bloquer en urgence une rallonge pour corriger le tir et faire Ă©voluer Avengers Campus comme une partie dâun Worlds of Marvel plus vaste. MĂȘme si il nâaurait Ă©videmment pas Ă©tĂ© envisageable de perdre Backlot et le Hollywood Tower Hotel en mĂȘme temps, il faudrait vraiment que les choses sâenchaĂźnent rapidement si Disneyland Paris ne veut pas sâenfermer dans le rĂŽle de lâescargot poussif face Ă une concurrence qui est bien dĂ©cidĂ©e Ă se battre, AstĂ©rix et Europa-Park en tĂȘte (ils ouvriront tous les deux de nouveaux gros Coasters lâan prochain).
Vous lâaurez compris, pour moi, nul besoin de courir vous faire recruter dans lâAvengers Campus. Patientez un peu, la frĂ©nĂ©sie entourant son arrivĂ©e devrait rapidement retomber comme un soufflĂ© et vous aurez alors des conditions de visite plus en phase avec le peu quâil a Ă offrir.
Les plus | Les moins |
La zone est moins laide quâavant | On regrette le RockânâRoller Coaster |
Beaucoup de personnages et animations, si la mĂ©tĂ©o le permet et tant que ce nâest pas supprimĂ© | OĂč est passĂ© le Stuntronic de Spider-Man ? |
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