Je vois ou jâentends trĂšs souvent des personnes qui disent : « Mais pourquoi sont-ils aussi fans de Disney Ă leur Ăąge ? »
Il nây a pas vraiment de rĂ©ponse type, chacun a ses propres raisons.
Jâapproche de la soixantaine, je devrais donc « en principe » ĂȘtre une personne raisonnable et pourtant je suis une fan inconditionnelle de cette petite souris et de ses apĂŽtres !
Les films : un goĂ»t immuable de l’enfance
Je ne suis pas nĂ©e en me disant que j’allais aimer Disney envers et contre tout. L’idĂ©e a fait son chemin avec les annĂ©es.
Il y a 50 ans, quand un dessin animĂ© Disney sortait, c’Ă©tait un vĂ©ritable Ă©vĂ©nement. Et si par bonheur vous aviez la chance d’avoir des parents qui vous disaient « Si vous ĂȘtes sages et que vous travaillez bien Ă l’Ă©cole, dimanche nous irons au cinĂ©ma », lĂ , c’Ă©tait NoĂ«l avant l’heure. Que dis-je, c’Ă©tait le jackpot !
Je peux encore vous dire Ă quelle rangĂ©e j’Ă©tais assise lors de la sortie des Aristochats , la crĂšme glacĂ©e que j’ai goulĂ»ment avalĂ©e et le bonheur qui m’a envahie quand ils ont Ă©tĂ© sauvĂ©s. C’est vous dire !
L’ouverture d’Eurodisney
Ensuite les annĂ©es sont passĂ©es : les Ă©tudes, le boulot… bref, les emmerdes.
En 1992, j’apprends qu’Eurodisney ouvre ses portes Ă Paris. Ma fille a alors 8 ans et me supplie de l’y emmener. Ătant mĂšre cĂ©libataire, cela me paraĂźt trĂšs difficile. Mais les enfants ont des arguments quâil devient vite impossible dâĂ©carter⊠Impossible de leur faire faux bond.
Et nous voilĂ partis pour ce voyage que jamais nous n’oublierons jamais, le premier d’une sĂ©rie trĂšs longue !
Ăa y est, les dĂ©s sont lancĂ©s, notre folie !
Devant les yeux Ă©merveillĂ©s de ma fille, je redeviens Ă mon tour cet enfant que j’avais oubliĂ© dans un coin bien lointain de ma tĂȘte. Et je prends un immense plaisir Ă rire avec Mickey, Ă mâĂ©merveiller devant les princesses, Ă trembler dans le Big Thunder Mountain. Bref, je suis subjuguĂ©e, ma fille aussi. Il devient difficile de diffĂ©rencier l’enfant de l’adulte.
Disneyland : un pays de rĂȘves
Nous y retournerons encore et encore avec la mĂȘme envie, les mĂȘmes joies… jusqu’Ă acheter le fameux pass. Et ainsi se priver de beaucoup de choses pour vivres nos rĂȘves.
Disneyland Paris ce n’est pas qu’un parc c’est LE PARC… celui oĂč tout est possible. Celui oĂč vous pouvez mĂȘme Ă un Ăąge avancĂ© vous balader avec les oreilles de Minnie sur la tĂȘte, porter le tee-shirt de la Reine des neiges, le sac de Peter Pan sans que personne ne vous fasse une seule remarque.
Disneyland, c’est un lieu oĂč tous les rĂȘves sont permis et mĂȘme encouragĂ©s.
Certes, il ne faut pas se leurrer, tout a un prix. Et Ă Disneyland Paris, ce n’est pas donnĂ© ! Mais peut-on rĂ©ellement donner un prix aux rĂȘves ?
La vie n’est pas un long fleuve tranquille. Chaque personne cherche sa maniĂšre de vivre, de survivre aux Ă©vĂ©nements de la vie. Moi, j’ai trouvĂ© la mienne.
Alors oui j’assume complĂštement ma façon de penser Disney, de m’habiller Disney.
Je m’appelle Catherine. J’ai 59 ans. Je suis fan de Disney, je le clame haut et fort, je le revendique. C’est mon identitĂ©, c’est ce que je suis et ce que je veux ĂȘtre. Et je n’autorise personne Ă m’ĂŽter cela !