Ce poÚme est consacré à une princesse des mille et une nuits, Jasmine.
Princesse au grand cĆur,
Tu t’ennuies dans ta belle demeure.
Tu vis dans un palais luxueux.
Mais tu rĂȘves d’aventures mystĂ©rieuses.
Tu refuses les traditions,
Et tu le clames avec conviction,
Malgré toutes les interdictions.
Tu veux vivre à ta façon.
Quand il arrĂȘte Aladdin,
Tu réprimandes le grand Vizir.
Tu n’as vraiment peur de rien.
Celui-ci veut devenir Sultan,
Et remplacer ton pĂšre que tu aimes tant.
Tu te déguises en roturiÚre,
Oubliant tes grandes maniĂšres.
Tu prends conscience de la pauvreté,
Que dans la vie tout doit ĂȘtre achetĂ©,
Que l’argent Ă plus de valeurs,
Que la bontĂ© du cĆur.
Tu vivras beaucoup de péripéties.
Tu vaincras le grand vizir,
Qui n’avait qu’un dĂ©sir,
Faire de toi une femme soumise.
C’est sans compter sur ton obstination,
Sur cette force cachée,
Que chaque femme de chaque génération,
PossÚde en elle sans contrefaçon.
Qu’importe d’oĂč tu viens,
Qu’importe qui tu es,
Qu’importe la couleur de ta peau,
Que tu sois riche ou pauvre,
Ne te sous-estimes pas,
Et l’amour tu trouveras.