Je m’appelle Ariel.
Je suis une sirĂšne.
Je vis dans l’ocĂ©an,
Avec mon ami le crabe SĂ©bastien.
Lors d’un terrible orage,
Un prince j’ai sauvĂ©,
Et un baiser je lui ai donné.
Mon pĂšre ne me l’a pas pardonnĂ©.
C’est contraire aux rĂšgles qu’il a crĂ©Ă©es.
Chaque jour, chaque nuit,
Je regarde les Ă©toiles.
Je pense Ă lui.
J’aimerai qu’il revienne avec son bateau Ă voile.
Alors je chante mon chagrin.
Je n’ai pas le droit d’aimer un humain.
On dit que j’ai une belle voix,
Du moins c’est ce que veut Ursula.
Et je vais lui donner,
En Ă©change de pieds.
Car ainsi sur la plage ensoleillée,
Je rejoindrai mon adoré.
Le roi Triton est mon pĂšre.
C’est un ĂȘtre trĂšs fier.
Il ne comprendra pas ce que je vais faire.
Mais comme tout les papas,
Je suis certaine qu’il me pardonnera.
J’ai vĂ©cu de grandes aventures.
Devenir humaine Ă©tait trĂšs dure,
Mais Eric a su lire en moi,
Et il a reconnu un cĆur pur.
Ursula n’a rien gagnĂ©,
Car nul n’aime la mĂ©chancetĂ©.
Et seule la bonté,
A le mérite de gagner.